La difficulté pour Julien Guérin est de relever le défi avec “seulement” 14 danseurs et danseuses, certes de grande qualité (pas chose aisée quand on veut multiplier les personnages), les dimensions de la scène, les possibilités techniques qui n’ont rien à voir avec celles du cinéma. Mais il a plus d’atouts dans sa manche. Sa danse narrative accessible rend lisible l’histoire et ne nous perd jamais. Il évite les mouvements d’ensemble pour resserrer l’intrigue sur de petits groupes ou des individus. Toute l’équipe artistique autour de lui contribue également à la réussite. Le compositeur Anthony Rouchier qui signe là sa 50e création, a imaginé une partition musicale réunissant des symphonies de Mendelssohn et de Schubert et ses propres compositions électro-acoustiques. On navigue ainsi entre deux mondes musicaux, ce qui rajoute au charme de cette production. Décors et lumières plongent aux-aussi dans un univers onirique qui sied au conte.
C’est l’une des créations classiques attendues de la saison : La Belle et la Bête de Julien Guérin par le Ballet de l’Opéra-Théâtre de Metz, avec des costumes signés Agnès Letestu. Un projet ambition et de grande ampleur pour cette petite compagnie, qui intervient deux ans après la réussie La Princesse de Clèves, toujours de Julien Guérin.
Dans la chorégraphie de La Belle et la Bête, proposée par Julien Guérin, le conte, par la dimension symbolique et fantasmatique qu’il véhicule, est plus qu’un support sur lequel se greffe la danse, il s’incarne dans une gestuelle affranchie de la cohérence narrative, bouleversant séquences et personnages pour faire exister le fugace, l’impalpable ressenti des drames et les moments d’intenses émotions que réserve la vie. La danse fait exister l’indicible, elle montre sans dire, laissant au corps en mouvement la liberté d’exprimer des références communes et une mémoire collective véhiculée par le conte dont tout le monde connaît l’histoire. C’est en partie parce qu’il connait le conte que le danseur-chorégraphe peut s’en détacher pour aller au-delà du langage et arriver à la danse, cette autre forme d’expression qui engage le corps tout entier dans son pouvoir de révéler le sens profond du conte, en nous le montrant sous un angle inédit.
Le chorégraphe Julien Guérin a été invité par le Carolina Ballet pour créer le ballet La Jeune fille et la mort. Il sagit d’une belle composition pour six danseuses et cinq danseurs dans un style néoclassique mêlant subtilement allusions baroques et mouvements plus contemporains. La chorégraphie est à la fois vivante et dynamique évoquant par certains aspects les ballets de cour, jouant sur les ensembles et réservant quelques moments plus intimes.
Il Ballet Nice Méditerranée offre l’opportunità di “toccare con gli occhi” l’ampiezza e la diversità del suo repertorio. La compagnia delinea cosa s’intende per eccellenza coreografica e svela la sua identità.
Trois chorégraphes de belles renommées ont rejoint la compagnie pour l’occasion. Dont Julien Guerin et Patrick Delcroix qui présenteront leur création respective, « Un hiver à Majorque » en pas de deux avec Norton Fandinel et Karina Moreira accompagnés au piano par José Arrue
« Démons et Merveilles » – C’est de bout en bout une intelligence narrative, claire et vivace d’autant que la musique de Maurice Thiriet mais aussi de Max Richter, sait fusionner action et allant avec une gravité prenante [sombre solo de violoncelle qui accompagne le dernier envoûtement, quand Démon tente de séduire pour mieux la perdre la dernière danseuse qui résistait… ] ;
« three short contemporary pieces specially created for the occasion, in which « Quartet en Aparté » by Julien Guerin to Arvo Pärt was a notably potent and yet sensitive piece for four dancers. »
Prermière adaptation de La Princesse de Clèves pour la danse – Julien Guérin Julien Guérin adapte La Princesse de Clèves pour le ballet de Metz |
Opéra-Théâtre: la princesse de Clèves fait son entrée en tutu
Julien Guérin offre au Ballet de l’Opéra-Théâtre de l’Eurométropole de Metz sa dernière création, La Princesse de Clèves, d’après le roman éponyme de Madame de La Fayette et sur des musiquesd’Antonio Vivaldi.
Fascinantes créations de Mimoza Koike et de Julien Guérin aux Ballets de Monte-Carlo
Le Ballet de l’Opéra Grand Avignon exporte un langage amoureux sous la pinède des Mourgues
[Recording] The 2021 open doors of the CNSMDP dance classes
The Ballet d'Avignon had invited the young Julien Guérin and two stars of the Grands Ballets Canadiens to create a Scaramouche on a beautiful score by Messager but a libretto that is difficult to defend ... And that leaves itself, despite its inauspicious auspices, quite to be seen.
Work tirelessly to enchant more beautifully: in their profession, which is an art, you have to know how to be a grasshopper and an ant. The dancers of the Ballet Nice Méditerranée succeed wonderfully.
Julien Guérin of the Ballets de Monte-Carlo among the finalists of the second edition of the Competition of Young Classical and Neoclassical Choreographers
Les danseurs étoiles des Grands Ballets Canadiens de Montréal et le Ballet de l’Opéra Grand Avignon réunis dans une nouvelle production !
Two first prizes were awarded by the jury of the 2nd Competition for young choreographers, which met after the final at the Grand Théâtre de Bordeaux, on May 27, 2018. Among the six finalists, Ludmila Komkova, from the Hessian State Ballet, will benefit from 'a creative residency at the Ballet of the Opéra National de Bordeaux, and was also awarded the Professional Prize (3,000 euros). The duo Mattia Russo and Antonio De Rosa from the Compañía Nacional de Danza (CND) of Spain will, for their part, go on a creative residency at the Rhine Opera Ballet. Robert Bondara, of the Polish National Ballet, won the Prix de Biarritz / Groupe Caisse des Dépôts, of 15,000 euros awarded by the jury. Finally, Julien Guérin, of the Ballets de Monte-Carlo, won the Audience Award (3,000 euros).
The program “Ballet with Tchaikovsky and Ravel” will feature French dancer Chloé Glemot, a dance studio teacher in Ho Chi Minh City since 2013, French choreographer Julien Guérin, of the ballet Dépaysement, as well as dancers from the Ho Chi Minh City Opera Ballet (HBSO).
A mythical school on a mythical rock: we no longer present the Princess Grace Academy.
The choreographers are Julien Guerin, Nguyen Phuc Hung and Meritorious Artist Tran Hoang Yen.
Julien Guérin comes to offer the dancers of the company the opportunity to highlight their mastery of academic dance. Attached to the excellence of this technique and its timeless elegance, this young choreographer digs the furrows of an uninhibited neoclassicism which is based on the liveliness of a vocabulary which is constantly renewing itself despite his great age. Démons et Merveilles gives pride of place to emotions by composing a painting from lines whose aesthetics strike us right in the heart.